Séjour à la Prade-Haute au Mont-Dore du 26 juin au 3 juillet 2021
Arrivée samedi au Mont-Dore par un grand soleil, mais un gros orage en milieu de nuit réveille quelques-uns d’entre nous.
DIMANCHE, réveil sous un ciel gris mais le plafond des nuages est suffisamment élevé pour laisser entrevoir tout le massif du Sancy en fond de vallée.
Tous les randonneurs valides (32) partent au lac de Guéry où, après un passage en forêt, nous nous élevons vers une belle cascade pour gagner le plateau. Nous cheminons alors sur un tapis de fleurs, accompagnés des troupeaux de vaches et des chants d’oiseaux.
Les plus vaillants monteront sur les crêtes du Puy Gros tandis qu’un groupe s’arrête au col de Saint-Laurent où la vue plonge jusqu’à la cité thermale de la Bourboule et remonte jusqu’à la Banne d’Ordanche. Un dernier groupe va jusqu’à la ferme du May en ruine, ancienne base de vol à voile convertie à une époque en colonie de vacances.
De retour au parking, détour par un belvédère permettant d’admirer la plaine au nord, avec les Roches Tuilière et Sanadoire, cônes volcaniques qui se font face et ont approvisionné en lauzes les toits des villages environnants.
Avant de rentrer, quelques-uns font une « oreille » juqu’à Orcival pour y découvrir une basilique, une des cinq églises romanes majeures d’Auvergne ; et déguster quelques chocolats.
LUNDI matin, il pleut. Nos deux accompagnateurs en montagne nous encouragent en prédisant des éclaircies. Vingt-sept rescapés de la veille partent en deux groupes à la découverte de la vallée de Chaudefour, une réserve naturelle protégée à la flore abondante et diversifiée et à la faune non moins riche : chamois, mouflon, marmotte, renard, circaète Jean-le-blanc, milan et nombreuses variétés de serpents, oiseaux et insectes.
Le ciel se dégage enfin et nous laisse admirer la dent de la Rancune et la crête du Coq. Notre parcours nous mène à la cascade de la Biche en « bartassant » à travers le sous-bois de hêtres, en traversant plusieurs torrents.
Nous n’échappons pas à une belle averse après le pique-nique, tandis que le second groupe parti faire le tour des crêtes redescend dans le brouillard et sous la pluie.
MARDI matin, rebelote, il pleut sur la Prade-Haute. Vingt-six vaillants randonneurs partent tout de même à Murol, où on nous a affirmé la veille qu’il pleuvait moins.
Un petit groupe de cinq contemplatifs va faire le tour du lac Chambon, puis monter en voiture après le déjeuner au château de Murol où il rencontre le second groupe (12 randonneurs) qui s’est arrêté en chemin pour visiter le château, avant de partir à l’assaut de la Dent du Marais. Le 3ème groupe (9 randonneurs) qui fait le même circuit est déjà presque de retour au parking de la plage de Murol, après avoir contourné le lac.
MERCREDI, on se la joue relâche. Un groupe d’une quinzaine part visiter le site du volcan de Lemptégy (à proximité de Vulcania), devenu carrière, qui permet de visualiser comment fonctionne un volcan. Les autres visitent les environs du centre de vacances : Le Mont-Dore, la Bourboule, Murol, Saint-Nectaire… notamment quelques fermes productrices de fromage fermier.
JEUDI, surprise : Il ne pleut plus. Un groupe part de la Prade-Haute à pied pour rallier le Mont-Dore par la Grande Cascade, le col de la Croix Saint-Robert, les crêtes menant au col de la Croix-Morand et les cascades de Queurqueuilh.
Les deux autres groupes rallient en voiture Besse-en-Chandesse. Une grande partie part le long de la Couze de Pavin pour rallier le lac Pavin pendant qu’un petit groupe visite le village de Besse aux magnifiques demeures Renaissance et continue en voiture jusqu’au lac où ils retrouvent l’autre groupe pour le pique-nique.
L’après-midi, ils font le tour du lac Pavin et termineront la journée aux cascades de Queurqueuilh pendant que les autres s’élèvent au-dessus du lac à travers une magnifique hêtraie pour rentrer à Besse par le plateau à travers les estives. A l’arrivée, nous avons droit à un grand one-woman show de Ginette et de son fameux CORNET de glace à la myrtille et verveine !
VENDREDI, beau temps. Tout le monde part à l’assaut du Puy du Sancy. Les uns (12) font l’aller-retour en télécabine et escaladent les 864 marches pour accéder au sommet. Après un pique-nique dans la vallée, la plupart redescend à pied jusqu’au village-vacances.
D’autres (12) montent en télécabine et après un paysage à 360 degrés, à peu près découvert, redescendent à la station par le Pas de l’Âne, la Tour Carrée, où on nous signale des chamois à la base du Puy de Cliergue. Arrivés là, nous croisons le dernier groupe (9) qui fait exactement le trajet inverse. Après observation des chamois, nous redescendons par le Capucin et le chemin des médecins.
A souligner que ce séjour s’est effectué dans la bonne humeur, mais que nous avons frôlé la catastrophe à deux reprises : Le premier jour, une randonneuse pas suffisamment attentive s’est fait agresser par une bouse de vache, heureusement sans conséquences graves. Et pendant la journée de repos, une touriste partie visiter une ferme s’est foulé une cheville en voulant éviter une bouse de vache. Elles auraient dû écouter avant de partir le sketch de Jean Yanne (le permis de conduire) dans lequel il affirmait avec vigueur à l’inspecteur qu’il n’allait jamais sur les départementales car « ça sent la bouse ».